PROGRAMME DÉTAILLÉ :

10:15 | AUDITORIUM 800 | S’occuper des plus fragiles, une vocation en déclin ?

Nés d’une vocation, d’un engagement militant et humaniste, les métiers de l’action sociale et de l’accompagnement des personnes vulnérables sont confrontés à une perte d’attractivité. Comment nos métiers sont-ils perçus par les Français ? Comment les nouvelles générations s’engagent-elles dans cette voie et avec quelles attentes ?

En 2017, moins de 20 000 personnes entraient dans des formations permettant d’obtenir un diplôme du travail social, soit une baisse de près de 40 % par rapport à 2010. Une problématique de renouvellement générationnel d’autant plus cruciale que 150 000 départs à la retraite sont à anticiper d’ici 2025 au sein des 35 000 établissements et services du secteur.

Alors comment donner envie aux jeunes de rejoindre nos structures ? La crise sanitaire peu telle être une opportunité pour recruter au sein des nouvelles générations, plus sensibles au rôle social de leur engagement professionnel ?

14:00 | AUDITORIUM 800 | Associations, État, collectivités : quelle équipe de France pour la solidarité ?

Le secteur social et médico-social est au coeur des politiques de solidarité. C’est pourquoi il fait intervenir les différents échelons de nos institutions : l’État et les départements bien sûr, mais aussi les communes ou les régions.

Sur le terrain, les professionnels et les employeurs ne peuvent pas seuls résoudre le problème du manque d’attractivité de nos métiers. Comment impliquer tous les partenaires qui concourent aux politiques de solidarité – financeurs, prescripteurs ?

16:45 | AUDITORIUM 800 | Attractivité des métiers de la cohésion sociale : quels moyens aujourd’hui, quels besoins demain ?

La perte d’attractivité des métiers est un problème crucial pour le bon fonctionnement des établissements et services qui accompagnent les personnes vulnérables.

Quels moyens - notamment financiers - sont aujourd’hui mis en œuvre pour les rendre attractifs ? Vieillissement démographique, augmentation de la pauvreté… Comment s’assurer que demain notre secteur soit en mesure de répondre aux besoins d’accompagnement croissants de nos concitoyens ?

11:45 | SALLE 300 | Le modèle associatif, la meilleure solution pour répondre aux besoins d’accompagnement ?

Distinct de la fonction publique et du secteur privé lucratif, le modèle associatif est spécifique : indépendant dans son organisation des pouvoirs publics, il ne cherche pas à rémunérer des actionnaires. Ces structures ne poursuivent pas d’autre objectif que d’accompagner au mieux les personnes vulnérables.

Alors que notre société est confrontée à plusieurs transformations de long terme (vieillissement de la population, complexification des pathologies, croissance de la demande d’asile ou encore de fragilisation des structures familiales) le secteur associatif peut-il être l’acteur pertinent pour répondre à ces défis ?

11:45 | SALLE 150 | Donner envie de s’engager dans les métiers de l’accompagnement social et médico-social

Notre secteur, parce qu’il est porteur de sens, peut constituer une voie d’épanouissement professionnel privilégié pour les jeunes. Mais pour gagner la « guerre des talents », il doit prendre en considération les aspirations des plus jeunes : équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée, volonté de progression et de mobilité professionnelle.

Faut-il plutôt mettre en avant l’épanouissement au sein de nos équipes ou l’utilité de nos métiers pour les publics accompagnés ? La diversité des métiers ou les possibilités d’évolution au sein d’une carrière ? Faut-il poster les annonces sur les réseaux sociaux ou passer par les acteurs institutionnels (Pôle emploi, ARS…) ?

Alors que nos besoins de recrutement sont forts, comment bien communiquer pour donner envie de rejoindre notre secteur ? Comment les associations peuvent adapter leur mode de fonctionnement pour permettre d’attirer et de retenir dans leurs effectifs les plus jeunes ?

15:15 | SALLE 300 | Manager des professionnels engagés et militants : mission impossible ?

Le management de professionnels résolument engagés pour une cause d’intérêt général repose sur des attentes spécifiques. Il a par ailleurs pu être bousculé, impacté par la crise sanitaire.

Quels leviers mobiliser pour favoriser à la fois un fonctionnement efficace des structures et l’épanouissement des salariés ?

15:15 | SALLE 150 | Entreprises à mission : alliées des associations ?

Depuis la loi Pacte de 2019, une société commerciale peut se fixer un ou plusieurs objectifs sociaux ou environnementaux – au-delà, donc, de la seule réalisation de bénéfice – et ainsi devenir une « société à mission ».

Concurrence ou relation partenariale : quelle articulation entre les actions menées par ces entreprises à mission et celles des associations ?

9:30 | AUDITORIUM 800 | Société solidaire, de quoi parle-t-on exactement ?

Les métiers du secteur social et médico-social associatif sont porteurs de sens : l’accompagnement des personnes vulnérables fait vivre concrètement la solidarité dans notre société.

Ce secteur participe aussi au dynamisme de l’ensemble des territoires par le maintien et la création d’emplois non délocalisables.

Mais la construction d’une société solidaire ne repose pas que sur les associations. Elle implique la participation du plus grand nombre : les citoyens, les pouvoirs publics mais aussi les entreprises.

La société française est-elle solidaire ? Comment tous les acteurs économiques peuvent agir pour plus de solidarité dans les territoires ? Qui est garant de cette mission d’intérêt général ?

10:45 | SALLE 300 | La transformation numérique : une chance pour la solidarité ?

Pour accompagner au mieux les mutations de la société et de la prise en charge des plus vulnérables, notre secteur innove. Partout sur le territoire, des initiatives locales se déploient pour optimiser et renforcer la qualité de l’accompagnement.

La transformation numérique peut constituer une véritable opportunité et un gisement de valeurs important pour nos structures, pour leur permettre d’adapter au mieux leurs solutions à destination des publics accompagnés. Dans le même temps l’illectronisme ou la numérisation de nombreux services publics continuent d’isoler trop de nos concitoyens.

Comment faire du numérique une chance pour la solidarité ? Peut-il répondre au défi de l’attractivité des métiers ? Peut-il dans ce cadre contribuer à endiguer le déficit d’attractivité de nos métiers ?

10:45 | SALLE 150 | Le développement durable, avec ou sans le social et la santé ?

Le secteur du social, médico-social et du sanitaire entretient la solidarité entre les générations.

À ce titre, la transformation de l’offre qui s’opère dans notre secteur doit intégrer l’exigence de développement durable.

Comment les structures de notre secteur peuvent, au quotidien, intégrer les impératifs – mais aussi les opportunités – que représentent les nouvelles exigences qui émergent dans notre société en termes de développement durable ?

12:00 | AUDITORIUM 800| Plénière de clôture